01.01.2016 – la meilleure façon de commencer l’année : 2 heures de running dans le désert !
Sur un coup de tête, nous décidons de débuter 2016 par un petit décrassage en allant courir dans le désert. C’est une première pour nous deux !
Le désert, Bruno le connait bien mais avec un moteur : 4×4, buggy et surtout en moto. Pour ma part, je suis quasi néophyte, n’ayant jamais été que quelques heures dans les dunes et qui plus est comme passagère !
Premier défi : trouver un endroit où aller courir !
Le 1er Janvier en début d’après midi, nous quittons Dubai direction le désert et devons vite nous rendre à l’évidence : l’accès au désert est grillagé sur des dizaines de kilomètres, aucun accès aux dunes !
Or nous voulons éviter de partir d’Al Badayer, seule entrée « officielle » vers le désert où l’on peut louer buggy, quad et 4×4 : l’endroit nous semble trop dangereux. Les conducteurs s’amusent et roulent vite dans les dunes, le risque de collision est trop élevé.
Après quasiment une heure de recherche, nous trouvons finalement un bon spot vierge de tout véhicule motorisé car situé dans une réserve naturelle. Nous garons la voiture sur le bas côté, prenons nos bidons d’eau, nos casquettes … Et partons courir …
Le matériel, le matériel
S’agissant d’une première un peu « improvisée » nous n’avons bien entendu pas de guêtres pour nos chaussures, ce qui se révèle vite un handicap majeur. Le sable s’immisce partout .. mais vraiment partout … et nous avons rapidement chacun une montagne de sable dans chaque chaussure. Nous comprenons assez vite ce que doivent ressentir les coureurs du MDS et les ampoules que ces grains de sables peuvent engendrer !
Nous partons également sans frontale.. En soit ce n’était pas nécessaire car nous avions juste prévu une petite sortie sans penser que nous perdrions autant de temps a trouver un endroit où aller courir. Or, dans le désert, le soleil se couche tôt et vite. A 17h30, c’est déjà la pénombre et à 18h il fait nuit sombre. Et de surcroît les distances sont trompeuses. Nous serons donc obligés de toujours garder un oeil sur la montre afin de bien gérer le timing et c’est un peu au pas de course que nous courrons les derniers kilomètres … et c’est soulagés que nous atteindrons finalement notre voiture à 17h45 !
Autre enseignement : dans le désert il fait certes chaud mais il y a également beaucoup de vent en haut des dunes. Difficile par conséquent de conserver une casquette sur la tête et de courir sans lunette, au risque de s’en mettre plein les yeux (au sens littéral du terme). Avec l’eau et le vent, la sensation de soif se décuple et et nous vidons tous les deux l’intégralité de notre réserve durant notre sortie !
Apprendre à lire la dune
Les dunes c’est une alternance de creux et de crêtes, où l’on navigue entre sable dur et sable mou …Difficile de grimper dans du sable mou sans avoir la sensation de « patiner »…un peu comme quand on essaye de courir dans la neige.. et de vite sentir les cuisses qui chauffent et les mollets qui tirent !
Il est indispensable de ne jamais forcer et de bien « lire » les dunes pour choisir les bonnes trajectoires, même si celles ci nous font un peu zigzaguer car dans le désert, le chemin le plus rapide n’est pas toujours la ligne droite.
Quel plaisir que celui de tracer son chemin au milieu du désert et de surfer le relief !
Cela nous a donné l’envie de renouveller l’expérience et, pourquoi pas, de participer un jour à une vraie course …
Les sensations sont incroyables
Cette sortie, bien que courte, est incroyable : seuls au monde, des gazelles et des oryx qui surgissent de derrière des dunes à notre approche, le soleil qui danse dans les dunes et qui fait que le paysage n’est jamais tout à fait le même, ni tout à fait un autre …
Les photos parlent d’elles mêmes !